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La meilleure période pour écrire


Certains disent "mieux vaut tard que jamais", mais pourquoi attendre ? Faites-le maintenant !

Selon moi, il y a vraiment une période propice à l'écriture d'un roman : si vous avez entre quinze et vingt-cinq ans, alors n'attendez plus !




L'adolescence, une inspiration innée :


Si vous êtes dans la longue et pénible période de l'adolescence, vous conclurez que c'est une période où l'on ne se sent pas à sa place, où l'on se sent seul, où l'on se sent éloigné de tous... L'instant idéal pour s’enfermer dans sa bulle et créer un monde qui nous est propre !

L'écriture sert alors d’échappatoire à la honte, l'échec, que l'on peut rencontrer pendant les différentes journées auxquelles on doit faire face. Le but, ici, est de prendre toutes ces ondes négatives et s'en servir comme d'une force pour s'élever dans un monde ailleurs, dans les nuages, où rien de ce que vous vivez quotidiennement n'existe.


Outre le fait que l'adolescence sert de tremplin, il y aussi différents axes étudiés au collège, au lycée, ou en FAC, qui donnent des informations sur le monde d'avant et d'aujourd'hui, et qui inspirent...


Soyez attentif lors d'un cours d'Histoire, relevez la tête de votre table, et écouter quelques instants le professeur s'exprimer sur le système féodale médiéval (aussi ennuyant que cela puisse vous paraître), et entendrez-vous peut-être quelques mots qui feront écho en vous, dans votre tête, et qui subitement vous donneront des idées de scénario.

Écouter attentivement le professeur de biologie vous parler des planètes et de l'Univers, et peut-être aurez-vous l'inspiration de départ pour écrire un roman de science-fiction qui se passerait dans l'espace.


On peut trouver encore de multiples exemples qui vont dans le même sens.


Écrire, à mon sens, c'est surtout observer, s'interroger et s'approprier.




Les derniers instants, avant famille et travail :


Vous êtes étudiant, entre école et travail ? Les instants que vous passez à lire ce blog sont les derniers pour se mettre à l'écriture.

Lorsque vous aurez un travail, et peut-être même des enfants à vous occuper, ce ne sera plus le moment pour passer quatre heures d'affilées à écrire sur l'ordinateur, seul dans son bureau.

"Pourquoi s'y mettre maintenant, alors ?" me diriez vous. C'est simple ; il vous faudra un temps d'adaptation, comme dans toutes choses.


Si vous débutez dans un domaine, il est évidant que cela va vous prendre du temps pour savoir comment faire pour arriver à votre objectif. Peut-être va-t-il falloir s'inspirer d'une scène d'un livre ou d'un film si vous voulez susciter l'émotion des potentiels lecteurs de votre livre pour un passage en particulier.


Bien-sûr, une fois que vous aurez appris à mettre en page le document word en format roman, ou à provoquer une certaine émotion sur une scène en particulier (que se soit sous les conseils avisés d'une personne proche de vous, en décortiquant un passage que vous admirez et en analysant les méthodes utilisées par l'auteur en question, ou bien en vous basant sur votre propre expérience), vous aurez des "recettes qui marchent " (pour vous en tout cas, c'est le plus important), et vous gagnerez du temps. Donc rien ne vous empêchera d'écrire, une fois passé ces derniers instants de liberté.




Qui dit construction de soi, dit construction de roman !


De façon évidente, le ou les personnage(s) de votre roman incarneront une partie de votre personnalité (que vous le vouliez ou non).

Si vous avez déjà vécu toute votre vie, que les meilleurs et les pires instants se sont déjà produits, vous aurez du mal à écrire avec naïveté, ou à raconter un passage plutôt fleur bleue entre deux adolescents, car votre regard sur ces moments antérieurs sera forcément différents de quand vous les avez vécu.


À l'inverse, si vous écrivez et que vous êtes encore plein de naïveté et d’innocence, cela se sentira forcément dans votre plume. Cela passera à merveille dans les premiers volumes ou écrits que vous produirez, et comme vous gagnerez en maturité, dans votre vie personnelle, une sorte d'ascension se dégagera du roman, et surtout du ou des personnage(s), qui permettra d'éviter une certaine uniformité négative du ou des personnage(s).



Et maintenant, à vos plumes !



Leina PARRINI



-ASPIE et Aspirante écrivain-

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